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Compositeur Musique additionelle Librettiste Parolier Metteur en scène Chorégraphe Producteur création Producteur version




Musical
0001 - Have a Heart (1917)
Musique: Jerome Kern
Paroles: Guy Bolton • P. G. Wodehouse
Livret: Guy Bolton • P.G. Wodehouse
Production originale: Henry W. Savage
1 version mentionnée
Dispo: Génèse  Liste chansons  

Genèse: La saison 1916-1917 a été très chargée pour Jerome Kern. Plus tôt dans la saison, il avait collaboré à des chansons pour les "Ziegfeld Follies of 1916", le musical londonien "Theodore and Co.", et les musicals de Broadway "Miss Springtime" et "Go to It", puis, au cours d’une période de six semaines commençant à la mi-janvier 1917, il a écrit trois partitions complètes pour "Have a Heart", "Love o’ Mike", et "Oh, Boy!". "Have a Heart" et "Oh, Boy!"étaient des spectacles intimes du Princess Theatre (bien que seul le dernier y ait été joué) et ils ont façonné l’équipe de base du Princess Theatre, composée du compositeur Kern, du parolier et écrivain P. G. Wodehouse, et de l’écrivain Guy Bolton. "Have a Heart" s'est joué pendant seulement deux mois, mais il a offert une note délicieuse qui comprenait « You Said Something » et « Honeymoon Inn ». L'intrigue très légère tournait autour du mariage quelque peu fragile du propriétaire du grand magasin « Ruddy » Schoonmaker (Thurston Hall) et de son épouse Peggy (Eileen Van Biene). Les deux décident de raviver leur flamme en partant pour une deuxième lune de miel à l’hôtel Ocean View, et le tract publicitaire du spectacle soulignait que « beaucoup de comédie s’ensuit » avec les apparitions de parents, d’amis et d’invités de l’hôtel.

Résumé:

Création: 11/1/1917 - Liberty Theatre (Broadway) - 76 représ.



Musical
0002 - Oh Boy! (1917)
Musique: Jerome Kern
Paroles: P. G. Wodehouse
Livret: Guy Bolton • P.G. Wodehouse
Production originale:
3 versions mentionnées
Dispo: Résumé  Génèse  Liste chansons  

4ème "PRINCESS THEATRE MUSICAL"

Genèse: "Oh, Boy!" de Jerome Kern a été le musical ayant la plus longue série de la saison 1916-1917 à Broadway, et avec ses 463 représentations elle a été le plus gros succès de tous les musicals du Princess Theatre. Le spectacle présente « Till the Clouds Roll By », l’une des chansons les plus populaires de Kern, qui servira plus tard de titre à la biographie musicale du film de la MGM de 1946 sur le compositeur (joué par Robert Walker).

Résumé: L'intrigue de "Oh Boy!" suit un jeune homme qui se marie malgré les objections d'une riche tante. Pendant que sa nouvelle épouse est absente, il laisse une collégienne se réfugier chez lui afin d’éviter d'être arrêtée. Mais sa femme revient de façon inattendue, et après quelques malentendus innocents, tous les soupçons sont résolus.

Création: 19/2/1917 - Princess Theatre (Broadway (Off)) - représ.



Musical
0003 - Leave It to Jane (1917)
Musique: Jerome Kern
Paroles: P. G. Wodehouse
Livret: Guy Bolton • P.G. Wodehouse
Production originale:
2 versions mentionnées
Dispo: Résumé  Génèse  Liste chansons  

Genèse: "Leave It to Jane" était la dernière création musicale en date de l'équipe du Princess Theatre: Jerome Kern, le librettiste Guy Bolton, et le parolier et co-librettiste P. G. Wodehouse. La seule raison pour laquelle la production a ouvert au Longacre Theatre au lieu du Princess Theatre est que le musical précédent de l’équipe, "Oh, Boy!", triomphait toujours au Princess Theatre. "Leave It to Jane" a du être créé ailleurs et a connu une série de 167 représentations avant de se lancer dans un US Tour qui comprenait des retouches mineures à la partition : « The Siren’s Song » a été déplacé du deuxième au premier acte, et le duo de la fin du premier acte « What I’m Longing to Say ». a été supprimé et remplacé par « The Crickets Are Calling ».

Résumé: L’histoire concerne la rivalité entre l’Atwater College et le Bingham College en matière de football et fait la satire de la vie universitaire dans une ville du Midwest américain. Jane est la mascotte de l'Atwater College, car elle a toujours une solution au moindre problème. Tout le corps étudiant la salue. Pour renforcer l'équipe de football perdante de son école, Jane courtise Billy, le quarterback star de l’école rivale. Envoûté, il accepte de jouer pour l’Atwater College. Alors que Jane se rend compte qu'elle est tombée amoureuse de Billy, lui se rend compte qu'il a été manipulé par la jeune fille. Mais Jane n'aura besoin que d'un duo d'amour – il est vrai écrit par Kern et Wodehouse – "What I'm Longing to Say" pour arranger les choses, avant que Billy ne mène l'équipe d'Atwater à la victoire.

Création: 28/8/1917 - Longacre Theatre (Broadway) - 167 représ.



Musical
0004 - Oh, Lady! Lady!! (1918)
Musique: Jerome Kern
Paroles: Guy Bolton • P. G. Wodehouse
Livret: Guy Bolton • P.G. Wodehouse
Production originale:
1 version mentionnée
Dispo: Résumé  Génèse  Liste chansons  

5ème "PRINCESS THEATRE MUSICAL"
Oh, Lady! Lady!! est un musical avec de la musique de Jerome Kern, un livret de Guy Bolton et P. G. Wodehouse et des paroles de Wodehouse. Il a été écrit pour le Princess Theatre sur Broadway, où il a été créé en 1918 et a tenu l'affiche durant 219 représentations. L’histoire concerne un jeune homme engagé, Bill, dont l’ex-fiancée arrive inopinément le jour de son mariage. Bill travaille pour convaincre son ancienne flamme qu’il n’était pas digne de l’épouser, mais ses efforts maladroits entachent son image auprès de sa nouvelle fiancée, dont la mère déteste déjà Bill. Deux escrocs causent d’autres complications.

Genèse: Princess Theatre Musical Le Princess Theatre était un petit Théâtre de Broadway qui ne pouvait accueillir que 299 personnes. L’agent du théâtre, Elisabeth Marbury, a exhorté le compositeur Jerome Kern et le librettiste Guy Bolton, plus tard rejoints par l’humoriste britannique et parolier / dramaturge P. G. Wodehouse d'écrire une série de musicals adaptés à ce théâtre, avec un style intime et des budgets modestes. Ces «Princess Theatre shows» avaient des intrigues cohérentes et intelligentes qui fournissaient une alternative aux autres divertissements musicaux qui dominaient alors Broadway: revues étoilées et extravagances de Florenz Ziegfeld, les reprises de Gilbert et Sullivan et des adaptations extravagantes d’opérettes européennes. Après un modeste succès, Nobody's Home () (1915), Kern et Bolton remportent un succès avec un musical original intitulé Very Good Eddie () (1915). Wodehouse s’est joint à l’équipe pour un autre succès, Oh, Boy! () (1917), qui s'est joué à 463 reprises. Deux autres de leurs spectacles écrits pour le théâtre se sont joués dans d’autres théâtres pendant les longues séries de Very Good Eddie () et Oh, Boy! (). Les spectacles mettent en vedette des décors américains modernes et des changements de scène simples (un décor pour chaque acte) en fonction du petit théâtre, évitant les traditions d’opérette des lieux étrangers et des paysages élaborés. La collaboration a été très appréciée. Selon Gerald Bordman, dans The Musical Times: «These shows built and polished the mold from which almost all later major musical comedies evolved. As they all dealt with the smart set they were stylishly mounted .... The characters and situations were, within the limitations of musical comedy license, believable and the humor came from the situations or the nature of the characters. Kern's exquisitely flowing melodies were employed to further the action or develop characterization. ... P. G. Wodehouse, the most observant, literate, and witty lyricist of his day, and the team of Bolton, Wodehouse, and Kern had an influence which can be felt to this day.» Try-Out et creation à Broadway Oh, Lady! Lady!! débute à Albany, New York, le 7 janvier 1918 au Bleecker Hall. Après quelques révisions et autres Try-Out, le musical a ouvert au Princess Theatre le 1er février 1918, où elle a reçu de très bonnes critiques unanimes. Le spectacle a été produit par William Elliott et F. Ray Comstock et mis en scène par Robert Milton et Edward Royce. Il avait pour vedette Vivienne Segal (Mollie Farringdon), l’un de ses premiers rôles, et Carl Randall (Bill Finch). Florence Shirley jouait Fanny Welch, une voleuse de bijoux. Lors des premiers Try-Out, le spectacles avait pour titre Say When, mais le titre définitif a été tiré d’une phrase accrocheuse d'un spectacle de 'Minstrels'. Une des chansons de Vivienne Segal, Bill, a été coupée juste deux jours avant l’ouverture du spectacle. Dans la chanson, Mollie réfléchit à son amour pour un jeune homme que sa mère n’aime pas. Kern ré-utilisera cette chanson neuf ans plus tard, avec une musique légèrement révisée et des paroles réécrites par Oscar Hammerstein II, dans Show Boat () (1927), don’t elle sera une des 'tubes'. Des désaccords financiers ont surgi entre Wodehouse et Kern, et Oh, Lady! Lady!! a été le dernier succès de la série des "Princess Theatre Musicals". Les deux artistes ont poursuivi d’autres projets. Kern et Wodehouse ont continué à travailler séparément avec Bolton. Le trio se réunit une seule fois pour un autre spectacle en 1924, Sitting Pretty (), au Fulton Theatre.

Résumé: L’histoire commence dans un domaine de Long Island le jour du mariage de Bill Finch (Carl Randall) et Mollie Farrington (Vivienne Segal), mais Bill est mal à l’aise parce qu’il a été fiancé à May Barber (Carroll McComas) et il a peur qu'elle se présente à la cérémonie et de cause des ennuis. Pendant ce temps, le témoin de Bill, Hale Underwood (Harry C. Browne), mentionne que dans le train de Manhattan à Long Island, il a remarqué un magnifique personnage. Le public découvre évidemment très rapidement qui est cette femme très attirante qui arrive en train… May a en fait été engagée par la mère de Molly comme couturière pour le mariage. May rappellera à Bill qu'ils sont toujours fiancés. Mais très vite, elle lui avouera qu'elle ne s'intéresse plus à lui, mais plutôt à Hale… Bien sûr, la fin du spectacle est heureux car on y célèbre un double mariage: celui de Bill et Mollie celui de Hale et May.

Création: 1/2/1918 - Princess Theatre (Broadway (Off)) - 219 représ.



Musical
0005 - Oh, My Dear! (1918)
Musique: Louis A. Hirsch
Paroles: Guy Bolton • P. G. Wodehouse
Livret: Guy Bolton • P.G. Wodehouse
Production originale:
1 version mentionnée
Dispo: Résumé  Génèse  Liste chansons  

6ème "PRINCESS THEATRE MUSICAL"

Genèse: Après leurs magnifiques succès qualifiés de "The Princess Theatre Musicals", Guy Bolton et P. G. Wodehouse sont revenus à Broadway avec le spectacle "Oh, My Dear!", mais Jerome Kern ne faisait pas partie du nouveau projet et Louis A. Hirsch en était le compositeur. Kern a cependant composé une chanson, « Go, Little Boat » alias « Boat Song ». Les critiques ont trouvé que cette œuvre n'avait pas le même niveau que les autres de la série du Princess Theatre, mais le musical a tenu près de deux cents représentations à New York avant de faire le tour du pays dans une nouvelle version post-Broadway.

Résumé: La farce se déroule à la Rockett Health Farm, dirigée par le docteur Rockett (Frederick Graham), et parmi les invités se trouve Willie Burbank (Roy Atwell) qui est là pour s’occuper de la pension alimentaire impayée due à sa femme, Jennie Wren (Juliette Day). Lorsque l’héritier d’Allenby Umbrella, Bruce Allenby (Joseph Santley), fait atterrir son avion sur le terrain du sanatorium, le complot exige que Bruce se fasse passer pour Willie et que Jennie prétende être son mari, à la grande consternation de la fille de Rockett, Hilda (Ivy Sawyer), qui aime Bruce. Il va sans dire que, par le final, toutes les confusions, complications et mascarades sont éclaircies et tout le monde est plus ou moins sur la voie d’une fin heureuse.

Création: 27/11/1918 - Princess Theatre (Broadway (Off)) - 189 représ.



Musical
0006 - Cabaret Girl (The) (1922)
Musique: Jerome Kern
Paroles: P. G. Wodehouse
Livret: George Grossmith • P.G. Wodehouse
Production originale:
1 version mentionnée
Dispo: Résumé  Commentaire  Génèse  Liste chansons  

Genèse: L'acteur-manager George Grossmith, Jr. et son partenaire Edward Laurillard ont acheté le New Middlesex Theatre dans le West End de Londres en 1919 et, après sa remise en état, le rouvrirent sous le nom de Winter Garden Theatre. La première production a été "Kissing Time", écrite par P. G. Wodehouse et Guy Bolton avec Grossmith et Leslie Henson. Deux ans plus tard, après la rupture de l’association de Grossmith avec Laurillard, Grossmith conserva le contrôle du Winter Garden où, entre 1921 et 1926, en partenariat avec Pat Malone, il produisit une série de spectacles, dont beaucoup étaient des adaptations de spectacles importés et comportaient Leslie Henson dans la distribution. La première production du partenariat Grossmith-Malone a été "Sally", avec la musique de Jerome Kern, un livret de Bolton et certaines des paroles de Wodehouse, qui était le transfert à Londres d’un succès de Broadway. Le second, avec un livre original, était "The Cabaret Girl". Kern et Wodehouse avaient tous deux travaillé avec Grossmith au début de leur carrière et avaient, avec Bolton, créé une série novatrice de comédies musicales pour le Princess Theatre de Broadway. Dans son autobiographie de 1933, Grossmith décrit comment lui, Wodehouse et Kern géraient leur collaboration. Alors que les deux écrivains se rendaient à New York, rédigeant les paroles des numéros d’ensemble et des finales sur le bateau, Kern était déjà au travail chez lui à Bronxville, New York, pour composer les mélodies. Lorsque le trio s’est réuni à Bronxville, Kern a commencé à mettre en musique les paroles complètes, tandis que Grossmith et Wodehouse ont préparé des paroles "factices" pour les mélodies de Kern, les paroles mêmes étant terminées lors du voyage de retour. Le trio a travaillé à partir de copies piano ou "violon" de la musique, laissant Kern pour les suivre à Londres avec l’orchestration terminée quelques semaines plus tard.

Résumé: James (« Jim ») Paradene, neveu de la Marquise d’Harrogate, est amoureux de Marilynn Morgan, une choriste sans travail qui auditionne actuellement pour le nouveau spectacle de cabaret « All Night Follies » des Gravinns & Gripps. Jim a un autre problème, il ne peut hériter de la fortune de son père tant qu’il n’est pas marié avec l’approbation des administrateurs – et les administrateurs sont la marquise et son fils guindé. James persuade Gravinns de se joindre à une tromperie : ils prétendront que James et Marilynn sont mariés et inviteront les administrateurs et les « richards » locaux à la maison de campagne de Gripps, la faisant passer pour appartenant à Marilynn. Faute de « richards » locaux, les artistes du cabaret se font passer pour des aristocrates et Gravinns se fait passer pour le vicaire. La Marquise approuve Marilynn jusqu’à ce que le vrai Vicaire arrive et les démasque tous. Marilyn avoiue tout mais refuse formellement Jim et retourne précipitamment à Londres. Jim, bien sûr, suit - déterminé à épouser la jeune fille et déclarant « merde à l’héritage! »

Création: 19/9/1922 - Winter Garden Theatre (Londres) - 361 représ.



Musical
0007 - Beauty Prize (The) (1923)
Musique: Jerome Kern
Paroles: George Grossmith • P. G. Wodehouse
Livret: George Grossmith • P.G. Wodehouse
Production originale:
1 version mentionnée
Dispo: Résumé  Génèse  Liste chansons  

Genèse: The Beauty Prize est créé par Grossmith et Malone le 5 septembre 1923 au Winter Garden Theatre, Drury Lane, de Londres. Il a été conçu pour remplacer The Cabaret Girl, que la même équipe avait produit avec beaucoup de succès l’année précédente, dans le même théâtre et avec principalement la même distribution, mais n’a pas réussi à obtenir le même succès. The Beauty Prize a vu sa première production américaine lorsqu’il a été présenté en concert par Musicals Tonight! au 45th Street Theatre, New York, du 26 avril au 8 mai 2005.

Résumé: John Brooke, un riche jeune Anglais, et Carol Stuart, fille d’un riche Américain, se rencontrent à un bal où ils font semblant d’être pauvres, tombent amoureux et se fiancent. Plus yard, John est horrifié lorsque sa secrétaire Flutey Warboy lui montre la photo de Carol dans un journal – elle participe à un concours de beauté pour gagner un mari riche. John ne sait pas que Carol n’a rien à voir avec ça, et la photo a été fournie par son admirateur, l’assistante de la modiste, Lovey Toots. Le jour de leur mariage, Odo Philpotts arrive, disant que Carol a gagné le concours et qu’il est le prix. Mme Hexal, chaperon de Carol, dit à John que Carol est une héritière et doit avoir un mari riche. John sermone furieusement Carol, qui, dans un accès de colère, annonce qu’elle va épouser Odo. John riposte en menaçant d’épouser Lovey. Flutey trouve un moyen de démêler tout cela, avec de faux télégrammes disant que John et Carol ont tous deux perdu tout leur argent, et qu’ils sont maintenant tous les deux pauvres – et de retour là où ils pensaient qu’ils étaient au début de leur relation. Cela, bien sûr, mène à une fin heureuse…

Création: 5/9/1923 - Winter Garden Theatre (Londres) - 214 représ.



Musical
0008 - Sitting Pretty (1924)
Musique: Jerome Kern
Paroles: Guy Bolton • P. G. Wodehouse
Livret: Guy Bolton • P.G. Wodehouse
Production originale:
1 version mentionnée
Dispo: Génèse  Liste chansons  

Après Stepping Stones (), Sitting Pretty était la deuxième partition de la saison composée par Jerome Kern, et le musical était une réunion pour Kern, le parolier P. G. Wodehouse, et le librettiste Guy Bolton, l’équipe responsable de tant de spectacles intimes du Princess Theatre à la fin des années 1910.

Genèse: Les chansons de Kern étaient infiniment supérieures à ses contributions pour Stepping Stones (), mais les deux partitions sont parmi les œuvres les moins connues du compositeur. Heureusement, un très bel enregistrement studio de Sitting Pretty a réintroduit la partition et ses délices, y compris les joies délirantes des deux chansons comiques Bongo on the Congo et Dear Old-Fashioned Prison of Mine (alias When It’s Tulip Time in Sing-Sing), qui mettaient en vedette toutes deux un chanteur et danseur, Dwight Frye. Le casting de Frye était bizarre. Il avait joué dans des drames (y compris la production originale de Broadway en 1922 de Six Characters in Search of an Author de Luigi Pirandello), mais jamais dans un musical, et les critiques ont été très divisés sur sa performance. Le New York Times a dit qu’il était la «surprise distincte» de la soirée, qu’il «montrait une étonnante aptitude» pour la comédie musicale avec «une voix parfois juste» et qu’il «dansait d’une manière que Pirandello n’aurait jamais cru possible». Et Heyward Broun, du New York World, a déclaré qu'il avait donné une «performance originale et délicieuse». Mais Arthur Pollock du Brooklyn Daily Eagle le trouvait «mal à l’aise et forcé». Bien sûr, Frye a trouvé l’immortalité au cinéma dans les versions originales de Dracula et Frankenstein (tous deux sortis en 1931): dans le premier, il est devenu fou et a grignoté des mouches, et dans le second, il a tourmenté la créature, puis en est devenue une quand il l’a assassiné. Bien que certains critiques étaient moins enthousiastes au sujet du livret de Bolton, il semble assez joyeux, mais il est vrai qu’il contenait (peut-être à dessein?) une humeur gémissante que quelques critiques étaient plus qu’heureux de partager avec leurs lecteurs : «Un plat irrité est une poêle à frire qui est entrée dans la société»; «La pauvreté est la peau de banane au seuil de la romance»; et «La surdité est une affliction, mais les moustaches sont la faute d’un homme!»

Résumé:

Création: 8/4/1924 - Helen Hayes Theatre (Broadway) - 95 représ.



Musical
0009 - Rosalie (1928)
Musique: George Gershwin • Sigmund Romberg
Paroles: Ira Gershwin • P. G. Wodehouse
Livret: Guy Bolton • William Anthony McGuire
Production originale: Florenz Ziegfeld
2 versions mentionnées
Dispo: Résumé  Commentaire  Génèse  Liste chansons  

L’histoire est celle d’une princesse d’un pays lointain qui vient en Amérique et tombe amoureuse d’un lieutenant de West Point. Il a été produit pour la première fois à Broadway en 1928 au New Amsterdam Theatre et adapté en 1937 au cinéma avec des chansons de Cole Porter.

Genèse: Création Deux mois après Funny Face, dont le succès est moindre qu’espéré, Ziegfeld décide de produire un nouveau musical, Rosalie (du nom de sa mère). Il a embauché son auteur préféré William Anthony McGuire pour rédiger le livret. McGuire a basé son histoire sur des faits réels: le tour du monde accompli par la reine Marie de Roumanie, la princesse Ileana et le prince Nicolas, s'arrêtant à West Point, mais aussi sur l’exploit du vol transatlantique de Charles Lindbergh. Le compositeur choisi par Ziegfeld est Sigmund Romberg. Mais ce dernier, en fonction des délais très courts imposés par le production, prévient qu’il ne parviendra pas à livrer toutes les chansons s’il reste le seul compositeur… Rien n’impressionnant Ziegfeld, ce dernier contacte le jeune George Gershwin qui accepte car, selon ses dires, «j’admire tellement Marilyn Miller (actrice principale et amante de Ziegfeld) et Jack Donahue que j’aimerais tant composer pour eux». Mais Gershwin est déjà sur un autre projet qui se décale et il va devoir revenir sur sa promesse. Ziegfeld va être direct et convainquant en lui envoyant un télégramme très clair: «Après ta promesse et vu les circonstances, Georges, ne penses-tu pas que tu pourrais composer trois ou quatre chanson pour le musical avec Marilyn Miller et Jack Donahue, que nous pourrions spécialement annoncer. Marilyn est si impatiente d’avoir une musique de toi à chanter et à danser, comme tu m’avais promis de le faire.» Gershwin a accepté de participer au spectacle. Loin des trois ou quatre chansons demandées par Ziegfeld, George et Ira en ont préparé au moins 17 et peut-être 3 ou 4 autres de plus – pas toutes utilisées, naturellement. Pour au moins huit d’entre elles, Gershwin a retravaillé des airs antérieurs, remontant jusqu’à «When the Mites Go By» (paroles, Clifford Grey) d’un musical non produit, Flying Island (1922), pour devenir le chœur «When Cadets Parade»; et «Wait a Bit, Susie» de Primrose (1924), avec de nouvelles paroles pour une chanson pour Dick et Rosalie, «Beautiful Gypsy». Il a aussi recyclé ou adapté des chansons de Lady, Be Good! («The Man I Love»), Oh, Kay! («Show Me the Town ») et Strike Up the Band («Yankee Doodle Rhythm»), ainsi que quatre chansons initialement destinées à Funny Face: «Dance Alone with You» (devenant «Ev’rybody Knows I Love Someone»), «When the Right One Comes Along» (devenant «Say So!»), «How long has this been going on?» et «Setting-Up Exercices». George Gershwin et Romberg n’ont co-composé que sur une seule chanson «Under the Furlough Moon». Par contre Ira Gershwin et Wodehouse ont co-écrit de nombreuses paroles de chansons. Try-out à Boston Lors des try-out à Boston au Colonial Theater, le 8 décembre 1927, Ziegfeld annonçait au public présent d’être «judicieux avec vos applaudissements car ils nous permettront de mieux savoir ce qu’il s’agit de couper avant d’arriver à Broadway». Mais le public a applaudi toutes les chansons avec enthousiasme. Une demi-heure de spectacle sera cependant supprimée. Création à Broadway Le musical a été créée à Broadway au New Amsterdam Theatre le 10 janvier 1928 et s’est joué durant 335 représentations. Mise en scène par William Anthony McGuire, la distribution met en vedette Marilyn Miller dans le rôle de la princesse, Frank Morgan dans celui de son père, le roi Cyril, Bobbe Arnst (Mary), Margaret Dale (la reine) et Jack Donahue. Le scénographe, Joseph Urban, et le costumier, John Harkrider, «ont conçu des tableaux de scène élaborés allant d’une place publique... à une salle de bal de West Point ou à une discothèque parisienne.» Michel Fokine chorégraphie le ballet du deuxième acte où il dispose d’un chœur de ballet de 64 danseurs!!! La presse est enthousiaste même si certains sont un peu ironiques comme Alexander Woolcott dasn World: «There comes a time once in every two or three years when the vast stage of that playhouse [the New Amsterdam] begins to show signs of a deep and familiar agitation. Down in the orchestra pit the violins chitter with excitement and the brasses blare. The spotlights turn white with expectation. Fifty beautiful girls in simple peasant costumes of satin and chiffon rush pellmell onto the stage, all squealing simple peasant outcries of “Here she comes!” Fifty hussars in a fatigue uniform of ivory white and tomato bisque march on in column [s/c] of fours and kneel to express an emotion too strong for words. The lights swing to the gateway at the back and settle there. The house holds its breath. And on walks Marilyn Miller.» Autres productions Malgré son succès originel, le musical Rosalie, à l'exception de quelques représentations dans de petites compagnies, n'a jamais été jouée à nouveau. Adaptation au cinéma En 1930, la MGM a engagé Wodehouse pour adapter Rosalie au cinéma pour le réalisateur Marion Davies, mais le projet est finalement abandonné, en partie à cause de l’intérêt déclinant pour les musicals, mais aussi peut-être à cause de l’indifférence de Davies pour l’œuvre. En 1936, après que le retour des films musicaux à la mode, le studio a de nouveau souscrit aux services de Wodehouse pour préparer une adaptation cinématographique. Le premier auteur, William McGuire, maintenant producteur du film, finira par réécrire lui-même le scénario. La MGM a commandé une nouvelle partition à Cole Porter, ce qui semble totalement inexplicable: mettre des chansons de Gershwin à la poubelle! Réalisé par W. S. Van Dyke, Rosalie (1937) met en vedette Nelson Eddy et Eleanor Powell avec Frank Morgan recréant son rôle de Broadway, et Ray Bolger dans le rôle de Donahue. L’histoire est restée très proche de la version de Broadway, reprenant une partie du dialogue original.

Résumé: Acte I Le musical ouvre sur une grande place devant le palais royal dans le pays fictif de Romanza. La foule se rassemble pour attendre l'arrivée d’un héros, le lieutenant aviateur Richard (Dick) Fay, un cadet de West Point («Here They Are»), qui vient rendre visite à une fille qu'il a rencontrée à Paris. Parmi la foule se trouvent deux Américains, l'ancien champion de boxe Michael O'Brien et sa fille, Mary qui attend elle son petit ami Bill, également cadet de West Point et ami proche de Dick. Mary est persuadée que Bill escortait le lieutenant Dick Fay lors de son vol héroïque («Show Me The Town»). Le Royaume de Romanza a pour roi Cyril de Romanza, un coureur de jupons. Son royaume est en grandes difficultés financières. Il tente lors d'une visite aux États-Unis d’obtenir un prêt pour son pays et sa femme projette de marier leur fille, la Princesse Rosalie avec le capitaine Carl Rabisco, fils du riche prince Rabisco et ami de la famille royale. Mais personne ne sait que notre héros aviateur, Dick, vient en fait rejoindre Rosalie, dont il ne connaît pas lui-même la condition de Princesse de Romanza! Lorsque Dick et Rosalie se rencontrent, ils se rendent compte qu'ils sont amoureux («Say So!»), mais quand Dick découvre qu'elle est une Princesse, il entre dans une terrible colère. Tout ce petit monde se rend aux États-Unis. Pendant ce voyage en mer sur le SS Isle de France, Rosalie et Bill se lient d’amitié («Let Me Be a Friend to You»). Dick a entre-temps été promu capitaine («West Point Bugle»). Sur la terrasse de West Point, les cadets saluent la fête royale («West Point March»). Dick et Rosalie ont dépassé le malentendu lié à la condition de Princesse de Rosalie et vivent un parfait amour («Oh Gee!-Oh Joy!»). Mais lorsque Dick rencontre la reine, les choses se passent très mal. Rosalie accepte les ordres de sa m ère d'épouser le capitaine Carl afin d’éviter toute condamnation («Kingdom of Dreams»). Afin d’éviter tout risque inutile, pendant la préparation du mariage entre Carl et Rosalie, la reine décide que Rosalie restera sur le bateau pendant le reste de leur séjour à West Point. Acte II Lors d'un bal à West Point («Opening Valse»), l’autre couple-vedette de ce musical, Mary et Bill, se chamaille à propos de la musique américaine («New York Serenade») que Mary adore. Pendant ce temps, le roi Cyril de Romanza en profite pour flirter avec différentes femmes («The King Can Do No Wrong»). Mary et Bill règlent leur désaccord sur la musique («Ev'rybody Knows I Love Somebody»). Rosalie, aidée de Bill, quitte sa retraite forcée sur le bateau et rejoint la salle de bal, déguisée en cadet («Follow the Drum»). Tous ses événements poussent Mary, isolée, à réfléchir sur la nature et la véracité des sentiments qu’elle a pour Bill («How Long Has This Been Going On?»). Rosalie, toujours en cadet, se réfugie dans la chambre de Bill. Dick et Rosalie se rendent compte que tant que Rosalie aura des obligations royales, leur relation sera impossible. Bill va leur donner un conseil pour le moins audacieux: retourner tous les deux à Romanza et tenter de lancer une révolution pour forcer le roi Cyril à abdiquer, ce qui libérerait Rosalie de facto de ses fonctions royales. La révolution échoue et les deux sont exilés à Paris. Au « Ex-Kings’ Club » à Paris, d’anciens monarques européens se rassemblent ( «At the Ex-Kings’ Club» ou «Tho’ Today We Are Flunkeys Simply»). Rosalie et un corps de ballet se produisent et divertissent l’assemblée («The ballet of flowers»). Coup de théâtre : le Roi Cyril annonce avec joie son abdication et autorise les fiançailles de Dick et Rosalie (« Finale »).

Création: 10/1/1928 - New Amsterdam Theatre (Broadway) - 335 représ.



Musical
0010 - Three Musketeers (The) (Friml) (1928)
Musique: Rudolf Friml
Paroles: Clifford Grey • P. G. Wodehouse
Livret: William Anthony McGuire
Production originale: Florenz Ziegfeld
3 versions mentionnées
Dispo: Résumé  Génèse  Liste chansons  

Un musical à succès basé sur le roman "Les Trois Mousquetaires" d'Alexandre Dumas.

Genèse:

1928 - Broadway

Alors que la belle saison 1928-1929 avançait, un autre musical allait se rajouter au nombre déjà important de succès. Le «The Three Musketeers» de Rudolf Friml était aussi un élément de plus que le compositeur rajoutait à sa série de succès romantiques dont «The Vagabond King» (1926). Il avait choisi Dennis pour jouer D’Artagnan qui fut le Roi Vagabond dans le musical dont nous venons de parler mais aussi l’acteur-vedette de son «Rose-Marie» (1927). La partition de «The Three Musketeers» n’a délivré aucune chanson qui soit devenu un classique, mais il s’agit d’une bonne musique solide dans la tradition des opérettes de l’époque (une chanson de marche, une chanson à boire et de nombreuses ballades). Ce fut aussi le dernier succès de Friml Broadway. Plus tôt dans la saison, déjà, «The White Eagle» n’avait tenu l’affiche que quelques semaines (48 représ.), et ses deux derniers musicals eurent de très courtes séries: 21 représentations pour «Luana» () (1930) et 25 représentations pour «Music Hath Charms» () (1934). Pour le producteur Florenz Ziegfeld, ce musical est son cinquième succès d’affilée. Au cours de la saison précédente, «Rio Rita» avait été créée (494 représentations) puis, au début de la saison 1927-1928, il présenta l’édition 1927 des Ziegfeld Follies () (qui mettait en vedette Eddie Cantor, Cliff Edwards, et Ruth Etting et a présenté le «Shaking the Blues Away» d’Irving Berlin), «Show Boat» () et «Rosalie» (). Le blockbuster «Whoopee» () suivra plus tard dans l’année. A la création, «The Three Musketeers» proposait des décors somptueux de Joseph Urban, la majorité des costumes étaient de John W. Harkrider, et la vedette féminine était Vivienne Segal (Constance Bonacieux), poursuivant ici son remarquable palmarès de créations de rôles majeurs dans les opérettes et musicals d’importants paroliers et compositeurs.

1930 - Londres

Deninis King, qui avait créé le rôle de D'Artagan à Broadway, a repris son rôle à Londres en 1930 au Theatre Royal Drury Lane. Le spectacle s'est joué durant 272 représentations.

1984 - Broadway

Un revival a ouvert le 11 Novembre 1984, au Broadway Theatre, pour 9 représentations, un terrible flop. Tout fut confus: Tom O'Horgan était le metteur en scène mais abandonna son poste quelques jours avant la première, le cédant à Joe Layton. L’échec a été terrible, malgré une très belle distribution: Michael Praed (D’Artagnan), Liz Callaway (Constance), Chuck Wagner (Athos), Brent Spiner (Aramis), Ron Taylor (Porthos), Ed Dixon, Joseph Kolinsky, Marianne Tatum, et Viva Salno. La production a conservé sept chansons de l’original, «All for One and One for All», «My Sword (and I)» (qui avait été supprimée lors de la création originale de Broadway), «(My) Dreams», «(March of the) Musketeers», «Gossips», «Ma Belle» et «Gascony» (rajoutée lors de la série originale de Broadway). «Only a Rose» de «The Vagabond King» a été ajoutée. Les sources musicales pour d’autres chansons utilisées dans le revival ne sont pas claires.

Résumé: Au début du XVIIe siècle en France, le pauvre mais très viril d’Artagnan se rend à Paris pour rejoindre les Mousquetaires (les gardes du corps du roi). Il rencontre et tombe amoureux de Lady Constance Bonacieux, une dame d’honneur de la reine Anne. Pendant ce temps, le cardinal Richelieu apprend que la Reine a donné au duc de Buckingham, en gage de son amour, une broche avec des diamants qui était un cadeau du Roi. Richelieu suggère au Roi de demander à la reine de la porter lors d’un gala royal prévu. Richelieu envoie le Comte de Rochefort et Milady de Winter à Londres pour récupérer le joyau qu’il prévoit de dévoiler lui-même lors du gala afin de révéler que la Reine a été infidèle au Roi. La Reine demande à sa dame d’honneur, Constance Bonacieux, d’impliquer les mousquetaires dans la récupération du bijou afin qu’elle puisse déjouer le complot. Mais quand les mousquetaires arrivent à Londres, il est trop tard: Lady de Winter est arrivée en premier. D’Artagnan utilise ses charmes sur Milady de Winter pour lui voler le précieux bijou. Après un combat à l’épée, les mousquetaires tuent le Comte de Rochefort et retournent à Paris juste à temps pour apporter le bijou pour le gala. Le Roi Louis le fixe à l’épaule de la Reine comme il l’a fait lorsqu’il lui a donné pour la première fois.

Création: 13/3/1928 - Lyric Theatre (Broadway) - 318 représ.



Film
0011 - Till the Clouds Roll By (1947)
Musique: Jerome Kern
Paroles: Dorothy Fields • Guy Bolton • Ira Gershwin • Jerome Kern • Oscar Hammerstein II • Otto Harbach • P. G. Wodehouse
Livret:
Production originale:
1 version mentionnée
Dispo: Résumé  

Till The Clouds Roll By est un film musical américain Technicolor de 1946 par Metro-Goldwyn-Mayer. Il s'agit d'un biopic fictif du compositeur Jerome Kern, interprété par Robert Walker. Kern était à l'origine impliqué dans la production, mais est décédé avant qu'elle ne soit terminée. Il présente un large casting de stars musicales bien connues de l'époque qui apparaissent en interprétant les chansons de Kern. C'était le premier d'une série de biopics MGM sur les compositeurs de Broadway; il a été suivi par Words and Music (Rodgers et Hart , 1948), Three Little Words (Kalmar et Ruby, 1950) et Au fond de mon cœur (Sigmund Romberg, 1954).

Genèse:

Résumé: Le 27 décembre 1927, le soir de Première de son dernier et plus élaboré musical, Show Boat (), le célèbre compositeur Jerome Kern visite le quartier où il a commencé sa carrière de nombreuses années plus tôt. Alors qu’il est assis dans sa limousine avec son chauffeur, Jerome se souvient de ses débuts comme jeune auteur-compositeur et du jour où il est arrivé chez le compositeur James I. Hessler (Van Heflin) en quête de conseils professionnels. Alors qu’il se prépare à partir pour l’Angleterre pour écrire une symphonie, Van Heflin dit à Kern qui se présente chez lui, qu’il part parce qu’il est désillusionné par la médiocrité de la musique américaine. Van Helfin rejette Kern, voyant en lui un de ces nombreux paroliers qui viennent lui demander conseil. Mais Van Helfin va changer d'avis lorsqu'il entendra l’une des magnifiques mélodies de Kern. Alors que la jeune fille de James, Sally, et Kern jouent la chanson pour lui, Van Helfin se rend compte que son visiteur est destiné à devenir un grand compositeur. Les deux compositeurs deviennent rapidement amis, et avant que Van Helfin ne parte pour l’Angleterre, il conseille à Kern de «voir grand» et de ne pas perdre son temps à écrire des chansons frivoles. Kern prend le conseil à cœur, mais devient de plus en plus découragé par son incapacité à vendre ses œuvres. Après avoir conclu que Broadway n’est plus accueillant pour les compositeurs américains, il décide de tenter sa chance en Europe et part pour l’Angleterre. Kern retrouve Van Helfin et Sally, qui appelle Jerome Kern: «Oncle Jerry». Ils passent un bel après-midi dans une foire. Là, Kern imagine d’utiliser le rythme des balançoires pour une chanson qu’il a écrit. L’idée est immédiatement incorporée dans un spectacle musical produit par George Edwards. Après le spectacle, Charles Frohman, producteur de théâtre new-yorkais, lui demande d’écrire quatre chansons pour son prochain spectacle à New York. Un jour, alors qu’il parcourt la campagne anglaise à vélo, Jerome rencontre et tombe instantanément amoureux d’une jeune femme nommée Eva. Une romance entre les deux s’épanouit, mais Jerome se retrouve bientôt sur un bateau à destination de l’Amérique, où les répétitions pour le nouveau spectacle de Frohman vont bientôt commencer. Le premier spectacle de Jerome à Broadway, The Girl from Utah () s’avère un grand succès. Très vite, Kern et Van Heflin collaborent sur une partition complète pour un nouveau spectacle. Pour mener le projet à loin, Frohman part pour l’Angleterre à la recherche de nouveaux talents. Kern n'a pas le temps de l'accompagner. En route pour l’Angleterre, le navire de Frohman, le Lusitania, coule, torpillé par la marine allemande le 7 mai 1915. Frohman périt comme 1.200 passagers de ce bateau. Après avoir reçu des encouragements du compositeur Victor Herbert, Jerome reprend son travail et compose un succès de Broadway après l’autre. Kern revient finalement en Angleterre et épouse Eva. Le temps passe, et Sally, maintenant actrice en herbe, obtient son premier rôle dans le nouveau musical de Kern, Sunny (). Cependant, lorsque le producteur du spectacle impose que la chanson-titre soit retirée à Sally au profit de Marilyn Miller, Sally abandonne Kern et son père. Peu de temps après, James Van Heflin meurt d’une maladie cardiaque. Après la mort de son mentor, Jerome Kern perd la volonté de composer de nouvelles chansons, mais sa désillusion s’estompe rapidement lorsqu’il voit Sally chanter dans une discothèque à Memphis. Jerome Kern est engagé pour composer des chansons pour la prochaine production de Victor Herbert, Show Boat (). Jerome sort alors de sa rêverie et est conduit par son chauffeur à une fête pour célébrer le succès de Show Boat (). La renommée de Jerome l’amène finalement à Hollywood, où il est surpris, mais heureux, d’apprendre que Sally a été choisie pour chanter une chanson qu’il a écrite pour un film.

Création: 3/1/1947 - *** Film (***) - représ.